Absence injustifiée, congé prolongé sans aucun éventuel justificatif recevable au sein de l'administration, l'abandon de poste est un acte passible de sanctions sévères dans la fonction publique. Tout agent qui ne daigne informer son supérieur de son absence, quelle qu'en soit la cause, risque des conséquences lourdes, voire une radiation de ses fonctions.
L'abandon de poste est une faute grave passible de renvoi dans la fonction publique. Après une mise en demeure de 6 semaines faisant suite à l'abandon de poste, l'administration peut lancer le processus de licenciement pour faute grave : l'abandon de poste. Par ailleurs, le licenciement pour abandon de poste ou absence injustifiée suit des procédures strictes. Une mise en demeure et un entretien préalable avec l'agent concerné sont nécessaires pour l'implication de l'employeur dans la décision d'abandon de poste.
Dans la pratique, un agent fonctionnaire qui travaille dans la fonction publique au titre de contractuel, n'a pas droit à une allocation-chômage en cas de démission. Néanmoins, si l'agent concerné démissionne de façon légitime, il peut prétendre à une indemnisation au titre de l'ARE. Démissionner légitimement de la fonction publique, c'est :
La fonction publique d'État accorde des autorisations d'absence rémunérées à un agent, dans certaines conditions.
Ces autorisations d'absence spéciales attribuées à un agent public n'entrent pas dans le calcul de ses congés annuels et sont rémunérées.
Les règles qui régissent les emplois de fonctionnaire stipulent que tout agent qui abandonne son poste sans justificatifs recevables, renonce de manière délibérée à tous les avantages relatifs à son statut. Un tel acte est passible de radiation pour les cadres et des effectifs pour les contractuels. Les formalités obligatoires qui doivent être respectées dans le cadre d'une procédure disciplinaire ne sont pas, dans ce cas, exigées à l'administration. Par contre, certaines absences ne sont pas considérées comme un abandon de poste dans la fonction publique.
De tels actes sont toutefois sanctionnés par la discipline de la fonction publique en vigueur.
Plusieurs raisons peuvent pousser un agent public à abandonner son poste de fonctionnaire.
Une absence prolongée conduit à des sanctions administratives lourdes.
La seule solution qui permet de résoudre le problème d'abandon de poste dans la fonction publique, c'est d'apporter des pièces justificatives recevables au moment de reprendre son travail. L'agent public qui quitte ses fonctions pour les raisons suivantes peut échapper à un licenciement.
La loi en vigueur exige d'un agent d'envoyer un arrêt de travail dans un délai de 48 heures suivant son absence, mentionnant les détails qui peuvent expliquer son absence. Ces 48 heures dépassées, son employeur est en droit de lui envoyer une mise en demeure qui le contraint à reprendre son travail dans les meilleurs délais et à justifier son absence. Dans tous les cas, les pièces justificatives apportées doivent mentionner les dates du début d'absence de l'agent et de son retour au travail.