Il n'y a, probablement, rien de plus stressant qu'une convocation à la gendarmerie. Quel qu'en soit le motif, une telle convocation a la capacité de mettre la boule au ventre à n'importe quel citoyen. Il faut, avant tout, en comprendre les raisons. Toutes les convocations ne veulent pas dire que l'on est impliqué dans un acte délictueux. Une des raisons de la nervosité est que peu de choses sont connues sur le déroulement de cette épreuve. Pour éviter un choc émotionnel, il est important de savoir comment se préparer, prendre conseil et réagir face à une telle éventualité.
Les raisons d'une demande d'audition à la gendarmerie peuvent aller des plus innocentes jusqu'aux plus graves. Avant de se mettre dans tous ses états, il faut se renseigner sur les motifs derrière cette convocation.
La convocation ou COPJ (convocation par officier de police judiciaire) peut être transmise par courrier, remise en main propre ou faite par téléphone. Dans tous les cas, on est tenu de répondre à une invitation par la police ou la gendarmerie. Les raisons de convocations sont multiples et le statut du convoqué dépend du motif.
La gendarmerie peut convoquer une personne pour des raisons variées et pour différentes situations :
Une personne convoquée en audition libre est invitée à fournir des informations sans nécessairement être placée en garde à vue. C'est, par exemple, le cas pour les témoins ou les personnes qui ont des renseignements pertinents sur une affaire en cours.
La convocation gendarmerie débouche généralement sur une garde à vue dans des situations plus graves. Cela signifie que la personne est soupçonnée d'avoir commis une infraction et doit être incarcérée le temps que les autorités terminent l'enquête.
Une personne mise en cause dans une affaire peut aussi être concernée par une convocation. Cela concerne essentiellement les personnes suspectées d'avoir commis un délit ou un crime. La gendarmerie convoque alors la personne concernée pour lui poser des questions plus spécifiques sur les faits qui lui sont reprochés.
Le plaignant est habituellement convoqué pour déposer une plainte ou pour suivre l'évolution de sa plainte auprès des services de la gendarmerie.
Les documents officiels, tels que les convocations gendarmerie judiciaires ou d'autres papiers administratifs importants liés à une procédure en cours, font aussi l'objet d'une convocation.
La COPJ se fait de trois manières principalement.
Le motif de la convocation en gendarmerie ou au commissariat de police n'est pas mentionné par l'interlocuteur. La seule raison invoquée est la lapidaire mention "pour une affaire vous concernant." L'officier n'est pas tenu de fournir d'explication à la personne convoquée. Les seuls éléments présents sur la convocation sont la date, l'heure et le lieu où la personne sera entendue par un agent. La personne convoquée peut, néanmoins, demander sous quel régime elle sera entendue. Tout empêchement de se déplacer à l'heure et à la date prévues doit être signalé dans les plus brefs délais. Les autorités judiciaires ne sont pas connues pour être très accommodantes sur les absences non justifiées. À noter que la procédure n'oblige pas les autorités d'accorder un report du rendez-vous.
Pour se rendre à une convocation gendarmerie suite signalement, il faut se munir de sa carte d'identité. Outre le document d'identification, la gendarmerie peut demander d'autres documents ayant trait à l'affaire en cours.
Une convocation à la gendarmerie exige une présence obligatoire sous peine de sanctions. En revanche, vous avez entièrement le droit de demander les raisons de votre convocation et de réclamer l'assistance d'un avocat, notamment dans le cas où vous êtes mis en cause. Vous pouvez aussi garder le silence et réclamer un examen médical en cas de garde à vue. Dans tous les cas, il est recommandé de respecter les consignes données par l'officier pour éviter toute complication.
Ignorer une convocation à la gendarmerie peut entraîner des sanctions pénales ou des poursuites judiciaires. La gendarmerie vous convoque généralement dans le cadre d'une enquête ou d'une procédure judiciaire. Vous devez impérativement vous conformer à cette convocation pour contribuer au bon déroulement de l'enquête. Votre venue témoigne aussi de vos intentions de coopérer avec les autorités. En revanche, si vous manquez à cet appel, vous risquez d'aggraver votre situation et de compliquer la suite des événements.
Les gendarmes sont des représentants de l'autorité publique, ils sont soumis à des obligations légales très strictes : le respect des droits des citoyens et l'application des lois. Dans le cadre d'une convocation, ils doivent informer la personne concernée des motifs de ladite convocation et de ses droits, tels que le recours à un avocat. Ils sont aussi tenus de mener l'enquête avec impartialité et objectivité, sans verser dans des prérogatives. En outre, chaque intervention doit se faire dans le respect de la dignité des personnes. Les actions menées par les gendarmes sont aussi encadrées par des procédures rigoureuses pour éviter tout abus de pouvoir.
Lorsqu'une personne est convoquée à la gendarmerie, elle bénéficie de plusieurs protections juridiques :
Dans le cas où une personne reçoit une demande de se présenter pour une audition au commissariat ou à la gendarmerie, elle doit, obligatoirement, y répondre sous peine de sanctions.
Se présenter devant une instance judiciaire est un événement stressant et il est important de bien se préparer sur le plan mental et matériel. Il faut s'assurer d'avoir les réponses susceptibles d'être requises et d'avoir les éléments matériels pour étayer ses déclarations.
Lorsqu'on est convoqué en tant que mis en cause dans une affaire, le rôle de l'avocat devient essentiel. Sa présence permet de garantir le respect de vos droits tout au long de la procédure. Un avocat vous accompagne pour éviter tout abus et vous aide à comprendre les implications de vos déclarations. Il est particulièrement important si vous courez le risque d'être placée en garde à vue, parce qu'alors vos libertés sont restreintes et chaque mot que vous prononcez est tenu en compte. La présence d'un avocat est un droit fondamental dont bénéficie toute personne en garde à vue. Il vous conseille, vous protège contre toute pression excessive et s'assure que vos droits sont respectés, notamment le droit de garder le silence. Sans avocat, vous pourriez être désavantagé face aux questions complexes des enquêteurs.
D'autres droits doivent être notifiés à la personne en garde à vue.
Pour protéger l'intégrité de l'enquête en cours, l'officier de police judiciaire peut donner des consignes strictes à la personne convoquée en audition libre. L'assistance d'un avocat n'est pas systématique et la personne convoquée, même s'il est soupçonné d'avoir commis ou tenté de commettre une infraction, peut quitter les locaux à tout moment. L'audition doit durer au maximum quatre heures. Il a le droit de garder le silence, bénéficiant de la présomption d'innocence. L'audition libre doit toujours commencer par une lecture, obligatoire, de ses droits. Si les faits peuvent conduire à un emprisonnement, le droit d'avoir recours aux services d'un avocat est spécifié par l'officier de police judiciaire. S'il est convoqué comme témoin, il ne dispose pas de ce droit.
Une convocation est une intimation de se rendre au rendez-vous. Sauf situation exceptionnelle d'absence, dûment signalée et acceptée par l'officier de police judiciaire, la personne convoquée est dans l'obligation de se présenter aux locaux indiqués à l'heure et à la date spécifiées.
Un refus ou une absence non justifiée peut amener les autorités policières à recourir à la contrainte pour emmener la personne convoquée. Avec son accord, les agents peuvent venir le chercher à son domicile ou son lieu de travail entre 6.00 et 21.00.
Une autorisation du procureur peut conduire des agents de la force publique à amener par la force un réfractaire. Les agents ne peuvent, néanmoins, pas entrer dans le domicile de la personne convoquée sans l'accord de ce dernier. Une convocation à la gendarmerie ne signifie pas toujours que l'on va aller au tribunal ou en prison. On peut être convoqué pour diverses raisons. En tant que simple témoin, pour fournir des informations aux gendarmes ou comme suspect d'une infraction. Toujours est-il qu'il faut bien se préparer et respecter les consignes sous peine de sanctions en cas de non-respect de la convocation.
Recevoir une convocation à la gendarmerie est une situation à ne pas prendre à la légère. Vous devez obligatoirement vous présenter aux autorités pour éviter d'aggraver la situation. En revanche, vous êtes aussi en droit de réclamer un traitement légal, dont la présence d'un avocat pour vous défendre. Respecter les consignes et s'informer sur les procédures à suivre permet de naviguer sereinement dans cette situation. Coopérez avec les autorités !