Accueil Droit Internet Le téléphone contre l'intimidation a reçu plus de 12 000 appels et 5 557 cas étaient possibles.

Le téléphone contre l'intimidation a reçu plus de 12 000 appels et 5 557 cas étaient possibles.

Le téléphone contre l'intimidation a reçu plus de 12 000 appels et 5 557 cas étaient possibles.

La ligne d'assistance téléphonique du ministère de l'Éducation et de la Formation professionnelle, 900 018 018 018, a répondu à 12 799 appels entre novembre 2017 et octobre 2018, soit la moitié du nombre enregistré à la même période l'année dernière, où 25 366 appels avaient été traités. Sur le nombre total d'appels traités, à l'exclusion des demandes générales ou erronées, 5 557 concernaient des cas possibles de harcèlement.

Selon le ministère de l'Éducation et de la Formation professionnelle, cette diminution des appels est due à la création de téléphones qui offrent un service similaire dans différentes communautés autonomes. Le téléphone 900 018 018 018 est un service gratuit, confidentiel, anonyme, opérationnel 24 heures sur 24 et suivi par des psychologues soutenus par des travailleurs sociaux et des avocats de la Fondation ANAR, qui gère ce service depuis l'année dernière.

Dans tous les cas, la personne-ressource est informée des mesures à prendre pour informer l'école de la situation de harcèlement, afin que des mesures appropriées puissent être prises. Les cas qui nécessitent une attention particulière, soit en raison de leur gravité, soit parce qu'ils n'ont pas reçu l'appui attendu du centre éducatif, sont transmis aux services d'inspection pédagogique ou aux forces et corps de sécurité, comme le prévoit le protocole d'action.

LA MOITIÉ DE TOUS LES CAS ENTRE 10 ET 13 ANS


Dans 79% des appels, les interlocuteurs étaient les mères ou les pères des victimes. Ce n'est que dans 3,78 % des cas que les agressés eux-mêmes ont appelé. En termes d'âge, entre 10 et 13 ans, 46% des cas de harcèlement s'accumulent et entre 8 et 9 ans, 17% des abus possibles. Selon le sexe, 49 % des victimes potentielles étaient des femmes contre 48 % des hommes.

En ce qui concerne le harceleur potentiel, 30 % des appels concernaient des mineurs âgés de 11 à 13 ans. Selon le sexe, bien que les intimidateurs potentiels fassent surtout partie d'un groupe mixte de garçons et de filles, les garçons représentent 39 % des intimidateurs potentiels (individuellement et en groupe), soit plus de 25 % des filles.

Quant au type de harcèlement, au plan psychologique, les plus courantes sont les insultes, dans 39% des appels. En ce qui concerne le harcèlement physique, les coups de poing et les bousculades se sont produits dans 64 % des cas possibles, tandis que dans la cyberintimidation, les menaces, les insultes ou les rires sur les réseaux se sont produits dans 78 % des appels reçus.

39% SONT DES CAS DE HARCÈLEMENT SEXUEL


Dans la catégorie du harcèlement social, la plus fréquente était de ne pas laisser la victime potentielle participer à des activités, dans 33 % des cas, et en matière de harcèlement sexuel, la moitié des appels (50 %) comportaient des insultes ou des commentaires obscènes dégradants envers le mineur. Dans la même catégorie, 39 % des appels concernaient le harcèlement ou l'intimidation sexuelle et 11 % les abus sexuels.

Dans 73 % des cas possibles, les victimes étaient harcelées depuis des mois ou des années jusqu'à ce qu'elles décident d'en parler. En termes de fréquence, le harcèlement était quotidien dans 54 % des appels.

Parmi les cas possibles traités par le service de réponse téléphonique, la situation de harcèlement a été communiquée aux parents et aux enseignants dans 25 % et 22 % des appels respectivement. Près de la moitié des enfants (49 %) qui ont signalé la situation étaient intimidés par ce qui leur arrivait.

Parmi les problèmes psychologiques enregistrés par les victimes potentielles, l'anxiété ressort dans 40% des cas et la tristesse dans 36%. Comme problèmes physiques, les plus fréquents étaient digestifs, dans 30% des appels, et le sommeil, dans 26%. En ce qui concerne les difficultés dans les relations sociales, 52 % des enfants ne voulaient pas aller à l'école et dans 24 % des cas, leurs résultats scolaires ont diminué.

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