Le droit de partage est un impôt à débourser lors de partage de biens en cas de séparation, quelle qu'elle soit, et de succession. Le taux de partage dépend du cadre. Si avant, ce taux était de 2,5 qu'importe le cadre, elle a connu une baisse ces deux dernières années dans certaines situations. Il est possible de le contourner, mais il faut demander conseil à un avocat et un notaire pour cela, surtout en cas d'absence d'acte de partage.
Lorsqu'un couple se sépare, les deux conjoints se départagent les biens qu'ils ont acquis ensemble. Le partage induit à un paiement d'impôt qui est le droit de partage ou d'enregistrement. Pas seulement en cas de divorce, le droit de partage s'applique aussi au moment où il y a :
Toutefois, le concubinage et la soulte succession des héritiers subissent également une telle imposition. Cette taxe s'élevait jusqu'à 2,5 % de la valeur du patrimoine en 2011. En janvier 2021, elle a baissé et était de 1,80 %. Cette réduction s'est poursuivie et est aujourd'hui à 1,10 %. Cependant, il faut noter qu'elle n'est valable qu'en cas de divorce, de séparation de corps et de rupture de Pacs. Le droit de partage succession, le concubinage et le changement de régime matrimonial ne bénéficie pas de cette remise.
Une procédure de divorce implique un budget conséquent la plupart du temps (jusque dans les 8 000 euros). C'est pourquoi les couples qui divorcent préfèrent suspendre la procédure et rester en indivision le plus longtemps possible. Pourtant, si on souhaite assurer une liquidation rapide des biens, le divorce par consentement mutuel permet de le contourner.
Mais il est impossible d'en échapper dans le cas où il y a :
Plus largement, s'il n'y a pas un quelconque acte ni preuve écrite, le droit de partage ne pourra être exigé et la procédure sera accélérée.
Dans certains cas, les époux décident de se partager tous leurs biens acquis en union avant le lancement de la procédure de séparation. Cela n'a en effet pas de conséquence sur le plan fiscal. Plus précisément, tout partage intervenant avant un divorce par consentement n'est pas soumis au droit de partage. Toutefois, ne pas déclarer le montant d'une cession dans la convention de divorce est considéré comme un abus.
Un divorce est contentieux quand les époux ne sont pas d'accord en ce qui concerne les modalités et le principe de leur séparation. Le juge doit dans ce cas trancher par rapport au litige convenu par les avocats des époux. Le partage de bien dans ce cas peut aussi bien s'effectuer pendant ou après la procédure. Pour cela, il est indispensable de faire appel à un notaire pour la liquidation. C'est ce qui explique le coût des frais élevés en cas de divorce conflictuel qui est entre 2000 à 8 000 euros. Alors qu'une procédure à l'amiable exige des frais entre 1000 et 4000 euros. De nombreuses procédures sont à respecter. Et malgré le fait que les époux ne peuvent pas procéder à une démarche à l'amiable, ils devront quand même trouver un terrain d'entente. Il est à noter que la liquidation du régime matrimonial dépend de sa nature. Ce sera en effet différent dans le cas où le couple s'est marié sous un régime séparatiste ou un régime communautaire.