Dans le cadre d'une séparation ou d'un divorce, il permet de garantir le maintien des relations entre le parent et l'enfant, et de favoriser le bien-être de l'enfant. Ce droit est reconnu par le Code civil, qui dispose que "l'enfant a le droit d'entretenir des relations personnelles avec ses ascendants" (article 371-4) et que "chacun des parents contribue à l'entretien et à l'éducation des enfants à proportion de ses ressources, de celles de l'autre parent, ainsi que des besoins de l'enfant" (article 371-2). Ce droit est aussi encadré par le juge aux affaires familiales, qui fixe les modalités d'exercice du droit de visite et d'hébergement en fonction de l'accord ou du désaccord des parents, et de l'intérêt de leurs descendants. Le juge peut aussi intervenir en cas de non-respect du droit de visite et d'hébergement, ou en cas de demande de modification ou de suppression de ce droit.
Le droit de visite et d'hébergement est le droit accordé à un parent qui ne vit pas avec son enfant de le voir et de l'accueillir chez lui selon une fréquence déterminée. Ce droit fait partie des droits et obligations des parents envers leurs enfants, même en cas de séparation ou de divorce.
Le processus général pour son obtention est le suivant :
Il peut prendre différentes formes, selon les cas :
Sur le plan juridique, le droit de visite et d'hébergement est un droit et non une obligation. Le père qui n'exerce pas son droit de visite ne peut pas être sanctionné pénalement, sauf s'il a signé une convention avec la mère qui prévoit des sanctions en cas de non-respect. En revanche, le père qui émet un refus de son droit de visite, peut voir son autorité parentale réduite ou supprimée par le juge, si ce dernier estime que son comportement est contraire à l'intérêt des enfants.
Le père qui ne l'exerce pas peut aussi voir le montant de la pension alimentaire qu'il verse augmenter, si le juge considère qu'il ne contribue pas suffisamment à l'entretien et à l'éducation des petits.
Face à cette situation, il est important de chercher à comprendre les raisons qui poussent le père à ne pas prendre son droit de visite :
Il est alors conseillé de dialoguer avec le père, de manière respectueuse et bienveillante, pour lui exprimer ses sentiments, ses attentes, ses besoins, et pour l'écouter, le rassurer et le soutenir. Il est aussi possible de faire appel à un tiers neutre et qualifié, comme un médiateur familial, qui peut aider les parents à rétablir la communication, à apaiser les tensions, et à trouver des solutions adaptées à leur situation. Je vous conseille également d'utiliser lexbase pour consulter des jurisprudences car chaque cas est unique.
Un droit de visite et d'hébergement réduit est un droit accordé à un parent qui ne vit pas avec son enfant de le voir et de l'accueillir chez lui selon une fréquence moins importante que le droit classique.
Ce droit peut être fixé par le juge en fonction de plusieurs critères, comme :
Il peut être demandé ou accordé dans des situations particulières, comme :
Pour le modifier il faut suivre la procédure suivante :
Les situations qui peuvent justifier une modification sont :
Le droit de visite et d'hébergement est un droit qui vise à préserver le lien entre le parent qui ne vit pas avec son enfant et l'enfant, et à respecter l'intérêt de ce dernier. Il est important de respecter les modalités d'exercice du droit de visite et d'hébergement, qui sont fixées par la convention signée par les parents ou par le juge aux affaires familiales. Il peut entraîner des sanctions civiles ou pénales, comme une amende, une astreinte, une suspension ou une suppression de ledit droit ou une modification de la résidence des petits. Si vous avez des doutes ou des difficultés concernant le droit de visite et d hebergement, vous pouvez consulter un professionnel, comme un avocat spécialisé en droit de la famille, un médiateur familial, ou un psychologue. Ces professionnels peuvent vous conseiller, vous accompagner, et vous aider à trouver des solutions adaptées à votre situation.